discriminer la composition du manteau inférieur

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contraindre la composition de la masse de la Terre est fondamental pour comprendre la formation et l’évolution de notre planète. Bien que le manteau inférieur représente la majorité de la masse de silicate terrestre, il est également le moins accessible., À mesure que les contraintes expérimentales et théoriques de la physique minérale sur l’élasticité minérale à des températures et des pressions plus basses du manteau se sont améliorées, les comparaisons entre les profils de vitesse sismique et de densité prévus pour les compositions en vrac hypothétiques et les modèles sismiques 1D sont devenues monnaie courante. Cependant, la mesure dans laquelle une composition donnée est mieux ou moins bien adaptée qu’une autre composition n’est pas toujours rapportée, pas plus que les influences du profil de température supposé et d’autres incertitudes ne sont discutées., Nous comparons ici les vitesses et les densités sismiques pour les compositions en vrac de pérovskitite, de pyrolite et d’harzburgite calculées à l’aide de techniques ab initio avancées afin d’explorer la mesure dans laquelle les incertitudes associées affectent notre capacité à distinguer les compositions candidates. Nous constatons que les différences prédites entre les compositions des modèles sont souvent plus petites que l’influence des incertitudes de température et que ces comparaisons n’ont donc pas de pouvoir discriminatoire., L’incapacité de distinguer entre les compositions est largement due à la grande sensibilité des propriétés sismiques à la température accompagnée d’incertitudes dans le géotherme du manteau, couplée à une sensibilité réduite de la vitesse sismique à la composition vers la base du manteau. Une exception importante est la transition de spin dans (Mg,Fe)O-ferropericlase, qui est prévue pour donner une variation distincte de la vitesse de l’onde de compression qui devrait distinguer entre les compositions relativement ferro-magnésiennes et riches en silice., Cependant, l’absence d’une signature apparente de transition de spin dans les profils sismiques globaux 1D est un problème non résolu important en géophysique, et il a des implications géochimiques importantes. L’approche que nous présentons ici pour établir un pouvoir discriminatoire pour de telles comparaisons peut être appliquée à toute estimation des vitesses sismiques et des incertitudes associées, et offre un outil simple pour évaluer la robustesse des comparaisons de modèles.

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