Antécédents
Un homme de 30 ans a été impliqué dans un accident de la route, où il a subi une fracture en C1. Le patient était neurologiquement intact mais se plaignait de douleurs au cou.
Examen
Le scanner au moment de la présentation a montré que la fracture impliquait l’arcade antérieure et postérieure. Il n’y avait pas de surplomb de C1 sur les masses latérales de C2. L’intervalle atlanto-dentaire a montré un déplacement de 2 mm, comme le montre la figure 1 ci-dessous.,
Traitement initial
Au moment de la présentation, le patient a été traité de manière conservatrice avec un collier cervical rigide.
Trois semaines après la sortie de l’hôpital, le patient est retourné à la clinique avec une douleur au cou et sous-occipitale élevée et constante (VAS 9).
Les images (radiographie et tomodensitométrie) ont révélé une instabilité occipito-cervicale (C1-C2) avec une augmentation de l’intervalle atlanto-dentaire, un surplomb significatif de la masse latérale de C1 sur C2 et une décantation crânienne, comme le montre la Figure 2 ci-dessous.,
Images de prétraitement
Présentation initiale
Figure 1: Images de tomodensitométrie montrant la jonction craniocervicale et la fracture C1.Image reproduite avec l’aimable autorisation de Juan S. Uribe, MD, et SpineUniverse.com.
Présentation après Traitement avec Collier cervical rigide
Figure 2: Images de tomodensitométrie montrant la décantation crânienne et le déplacement du C1. Image reproduite avec l’aimable autorisation de Juan S. Uribe, MD, et SpineUniverse.com.
Diagnostic
Le patient a reçu un diagnostic d’instabilité occipito-cervicale.,
Suggérer un traitement
Indiquez comment vous traiteriez ce patient en répondant à la brève enquête suivante. Votre réponse sera ajoutée aux résultats de notre sondage ci-dessous.
Traitement sélectionné
Le patient a été placé sous GETA et une surveillance SSEP/MEP a été établie, y compris une surveillance du nerf EMG hypoglosse., Un alignement correct a été confirmé avec la fluoroscopie et la navigation par tomodensitométrie peropératoire.
Le patient a subi une instrumentation de fusion occipito-C2 postérieure utilisant les vis condyle occipital comme points de fixation crânienne (construction de tige de vis polyaxiale). Cette technique a été décrite par Uribe et coll.1 Vous pouvez le voir sur la Figure 3, qui est postopératoire immédiat.
Images post-traitement
Figure 3: Images postopératoires immédiates de radiographie et de tomodensitométrie montrant les vis du condyle occipital et les vis du pédicule C2 et la construction de la tige.,Image reproduite avec l’aimable autorisation de Juan S. Uribe, MD, et SpineUniverse.com.
Figure 4: Radiographies cervicales latérales, de flexion et d’extension démontrant une fusion adéquate à un suivi de 1 an.Image reproduite avec l’aimable autorisation de Juan S. Uribe, MD, et SpineUniverse.com.
Résultat
Au suivi de 1 an, la patiente présentait une amélioration clinique (VAS 1), une jonction occipitale cervicale stable et des signes de fusion solide, comme le montre la figure 4 ci-dessus.
Référence
- Uribe JS, Ramos E, Baaj A., Stabilisation Cervicale Occipitale À L’Aide De Condyles Occipitaux Pour La Fixation Crânienne: Rapport De Cas Technique. Neurochirurgie 65: E1216-E1217, 2009.
Discussion
Les auteurs présentent un cas d’un patient présentant d’importantes post-traumatique occipitocervical instabilité nécessitant une stabilisation. Il existe plusieurs options pour une fixation interne adéquate lors de la prise en charge de ces patients., L’utilisation des condyles occipitaux à cette fin, telle que décrite par Uribe et al, est certainement une considération raisonnable. Il faut garder à l’esprit le cours des nerfs hypoglossaux lors de la fixation de la vis condyle occipitale.
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