UMEM Educational Pearls (Français)

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Combien de fois avez-vous eu un patient allergique à la codéine décrit comme des maux d’estomac? Ou que diriez-vous d’une éruption cutanée avec de la morphine (probablement secondaire à la libération d’histamine)?, Les réactions anaphylactiques vraies aux opioïdes sont très rares (

  • Groupe 1 (alias opiacés) – agents naturels dérivés de la plante d’opium
    • Morphine, codéine, thébaïne
  • Groupe 2 – semi-synthétiques
    • Hydrocodone, oxycodone, hydromorphone, oxymorphone, buprénorphine (l’héroïne fait également partie de ce groupe)
  • groupe 3 – produits synthétiques
    • fentanyl (alfentanil, sufentanil, etc.,), méthadone, tramadol, propoxyphène, mépéridine

Tous les agents des groupes 1 et 2 sont structurellement très similaires les uns aux autres et ne doivent pas être administrés en cas d’allergie réelle à un autre dérivé naturel ou semi-synthétique. Les agents du groupe 3 ont des structures suffisamment différentes pour pouvoir être administrés à un patient intolérant aux produits naturels ou semi-synthétiques sans crainte de réactivité croisée. Ils sont également très différents des autres membres de ce même groupe.

L’essentiel est que la plupart de nos patients n’ont pas de véritables allergies aux opioïdes., À titre d’exemple, vous verrez plusieurs fois un patient répertorié comme ayant une allergie au percocet ou à la morphine et pourtant, il tolère l’hydromorphone sans problème. Allez comprendre…

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